Ny Baiboly Masina

Discernement du Christ, vainqueur de l’ostracisme de satan

J’ai rédigé en français ces lignes de réflexion, à la demande de nos parents et amis expatriés, et de nous autres restés au pays. 
Depuis quelque temps, la notion d’ostracisme m’interpelle en ma qualité de chrétien, et pour lui faire équilibre, j’ai voulu évoquer le discernement, une notion bien biblique. On ne s’éloignera pas des écrits de la Bible.

Pr. Lala RABARIOELINA

1ère partie : L’ostracisme

Pour fixer les idées, rappelons que dans le langage courant, ostracisme signifie : exclusion, exil, bannissement, tandis que discernement veut dire : jugement sain, lucide, objectif.

Voyons de plus près. Etymologiquement, ostracisme dérive de l’adjectif ostracé : qui présente la forme ou la nature de la coquille d’huître.

Historiquement, l’ostracisme, dans certaines cités grecques anciennes, à Athènes en particulier, était une mesure instituée pour exclure un citoyen de la même cité, à l’aide d’un vote fait par le peuple assemblé, afin de préserver la sûreté publique ou d’empêcher la prépondérance d’un personnage en vue, ou celle d’un parti. Chaque votant écrit su une coquille d’huître fossile, ou sur une plaquette de terre cuite, le nom du citoyen à « ostraciser ». En somme, la coquille d’huître était le bulletin de vote en ce temps-là. Ailleurs, c’était une feuille d’olivier qui était utilisée, et sans chercher loin, cette mesure d’exclusion par vote sur une feuille d’olivier s’appelait le « pétalisme ». Ostracisme et pétalisme avaient exactement la même signification et les mêmes résultats.

En passant, précisons qu’en dépit des apparences, l’étymologie du mot « ostracisme » ne permet pas d’y déceler le moindre relent de « racisme », dû plutôt à un découpage malencontreux de…l’huître (ost/racé). D’ailleurs, si le racisme s’applique à des personnes ou groupe de personne de races différentes, par contre l’ostracisme sévit sur un citoyen d’une même cité, sur un membre d’un même groupe, ou d’un même clan, voire d’une même paroisse chrétienne, naturellement.

Un proverbe bien de chez nous ne peut pas mieux dire : « mpamosavy malemy, ny ao an-trano ihany no aripaka » : « une sorcière paralytique n’abat que sa propre maisonnée ». Quelle aberration !

Et les Athéniens, s’étant ravisés à temps, abolirent l’ostracisme au bout de huit « ostracisés » qui n’étaient pas des moindres ; des généraux, des hommes d’Etat, un historien et un juste !

Citons en effet 2 cas suffisamment éloquents, dont le premier : ARISTIDE le juste. 
Aristide le juste, un général, homme d’Etat, réputé pour son intégrité et sa droiture. Plutarque raconte que le jour du vote, un paysan illettré pria l’homme d’Etat d’écrire à sa place sur la plaquette, le nom d’Aristide. Et ce dernier de lui demander : « que vous a-t-il fait, Aristide ?». Et le paysan de lui répondre : Rien, mais je m’ennuie chaque fois qu’il parle de «juste».

Faudrait-il condamner le paysan ignare, ou plutôt les personnes nécessairement mieux au courant des choses ? Parfois, ou souvent, le diable a aussi de son côté ses raisons que la raison ne connaît pas. Aristide le juste mourut dans la misère.

Le second cas est celui d’ALCIBIADE, un autre général, célèbre pour son intelligence, sa beauté et ses vices ! Une fois de plus, l’histoire a eu la pudeur, sans doute, de ne pas rapporter les raisons profondes de l’intolérance dont il a été victime. Force est de supposer que l’intelligence et la beauté de ce général « vicieux » risquaient de mettre à dure épreuve la vertu de certaines épouses peu sûres. Et pour préserver la sûreté publique, ou celle de certains ménages… votons pour l’ostracisme. Au terme de son exil, Alcibiade rappelé au pays, déclina l’offre de réhabilitation, préférant servir l’ennemi qui a fini par assassiner le bel et intelligent général. Quant à ses vices sûrs et les vertus peu sûres des autres, qu’en avait-on fait ? Le chrétien se le demande. Qu’il veuille bien y réfléchir, en attendant la suite.

Tel a été l’ostracisme du temps des grecs anciens, des Athéniens plus précisément. Ils en ont vus les résultats, et ils l’ont aboli. Ils étaient assez sages pour ne pas persister dans une institution non sans défauts et sans risques.

Qu’en est-il de nos jours ? Il est malheureux de constater que l’ostracisme existe encore, dans tous les milieux, et même là où l’on s’y attendait le moins.

Citons, entre autre, trois cas d’ostracisme entrés dans la légende malgache ou la légende universelle.

Dans le monde animal, l’adage malgache dit : « jamais les taureaux ne se mettent à deux dans une même fosse à bœufs ». Quant à la situation de l’homme voulant abuser de son pouvoir sur l’animal, tout le monde se souvient du proverbe : « quand on veut noyer son chien, on l’accuse de rage ». Et dans le cas où il s’agit d’un face-à-face entre deux hommes de même groupe ou de même clan, il faut user d’astuce pour réussir. Aussi, définirais-je l’ostracisme de nos jours comme « l’art de se débarrasser de celui qui gêne ». Cette définition risque de choquer les chastes oreilles d’un chrétien ! Pourtant, par exemple, la boxe n’est-elle pas élevée au rang d’un art, et même appelée « le noble art » ? Pourquoi ? Parce qu’elle consiste à éliminer l’adversaire par des coups essentiellement sur la tête, la partie où trônent les commandes vers tout le reste du corps, lequel s’affaisse comme un sac vide quand « l’artiste» maîtrise bien son jeu. Donner des coups efficaces, sans trop en recevoir, n’est-ce pas là tout un art ?... mais un art malsain, aux dépens d’un autre boxeur, son semblable, son prochain!! Interpellé, le chrétien : Que fait-il de son prochain ?

2ème partie : Le discernement.

Après avoir vu ce qu’est l’ostracisme aussi bien chez les grecs anciens que dans notre vie quotidienne, voyons ce qu’est le discernement : comment est-il, comment se manifeste-t-il, comment agit-il face à l’ostracisme ?

Répétons : notre unique source sera toujours la Bible. Successivement, nous tâcherons de répondre à deux questions : 
A- Qu’est-ce qui nous est donné comme enseignements sur le discernement, ce qu’il est et ce qu’il peut en général. 
B- Face à des cas d’ostracisme : comment le discernement intervient, et surtout où il mène. C’est ce qui intéresse les chrétiens que nous sommes

A- Le discernement tel qu’il est présenté dans Esaïe 11.2-4, est en réalité, un ensemble de 3 paires d’esprit 

  • - la première paire :
    • a) l’esprit de sagesse, d’un côté, qui permet de voir juste, et de l’autre
    • b) l’esprit d’intelligence, qui permet de voir loin et vite, la perspicacité.
  • - la deuxième paire
    • c) l’esprit de conseil d’abord, prodiguant des conseils judicieux, ensuite
    • d) l’esprit de force, selon ce qui est écrit : « vous recevrez une puissance, le Saint Esprit,survenant sur vous» (Actes 1.8)
  • - la troisième paire :
    • e) l’esprit de connaissance de l’Eternel d’un côté qui est essentiellement AMOUR, et de l’autre,
    • f) l’esprit de crainte de l’Eternel, qui jugera chacun selon ses œuvres (I Pierre 1.17), et qui a déclaré ; « A moi la vengeance, à moi la rétribution » (Rom 12.19).
      Ce n’est pas, par conséquent à l’homme, surtout pas aux enfants de Dieu de se faire justice

B- L’esprit de discernement : face à l’ostracisme. Comment il se manifeste et agit.

Pour cela, choisissons toujours dans la Bible. 
D’ailleurs pour terminer, deux cas d’ostracisme où l’esprit de discernement a mené à la victoire du bien sur le mal.

Face à cet ostracisme qui n’épargne aucun milieu, ni aucune époque, et qui menace constamment le chrétien, car «notre adversaire le diable rôde comme un lion rugissant, cherchant qui il dévorera» (I Pierre 5.8). Il est écrit: «Examinez toutes choses avec discernement et retenez ce qui est bon» (I Thés 5.21).

Voyons successivement.

B1.

Paul ostracisé dans la ville des Philippes (Actesl 6.18-23). Il s’agit d'une situation exceptionnelle où Paul a été à la fois la victime d’un ostracisme caractérisé, et l’auteur d’un discernement exemplaire. De cette situation, il est finalement sorti vainqueur car l’Esprit de Dieu était avec lui et en lui.

Ce récit mérite d’être détaillé car tous les éléments de l’ostracisme et du discernement s’y trouvent au complet.

Pour ce qui est de l’ostracisme, les victimes étaient Paul et Silas, venus à la ville de Philippes pour une campagne d’évangélisation, selon l’ordre du Saint Esprit. Les motifs apparents, déclarés à la foule: Paul et Silas sont des fauteurs de trouble public, affirmation colportée de bouche à oreille (ouï-dire. Esaïe 11.3) jusqu’aux autorités qui cautionnent, et prononcent alors l’exclusion : la prison. Les motifs réels: un conflit d’intérêt. Paul et Silas ont portés atteinte aux intérêts des maîtres de la servante, précieuse source de profits intarissables, car elle était possédée par un esprit mauvais. La source fut asséchée, tarie quand Paul eut chassé cet esprit. D’où l’ostracisme.

Ce n’était que la première phase de l’ostracisme. Dieu est ensuite entré en action. «Je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde» (Mat 20.28). Survient un violent tremblement de terre: toutes les chaises des prisonniers brisées, les portes de la prison ouvertes et la nuit noire. Que fait Paul? Il écoute l’esprit de discernement qui était en lui, et obéit. Nous en retrouvons textuellement les trois paires de composants (Esaïe 11.2). Ne craignons pas la redite.

Voyons successivement :

  • a) L'esprit de sagesse qui voit juste et
  • b) l’esprit d’intelligence qui voit loin et vite: profiter de l’obscurité, des portes ouvertes et des chaises brisées n’étaient pas la sagesse. C’eût été de l’égoïsme à courte vue, car cela aurait coûté la vie au geôlier (suicide ou condamnation). Cet amour pour le geôlier retient Paul, Silas et tout les codétenus.
    Ensuite
  • c) l’esprit de conseil: conseil judicieux qui interdit d’exploiter la position de faiblesse de l’autre, et
  • d) esprit de force, «qui les rend plus que vainqueurs par Celui qui les aime» (Rom 8.37) la fuite étant le seul refuge du faible. En outre, «Dieu connaît bien les projets qu’il a formés en notre faveur, projets de paix et non pas de malheur, afin de donnera l’homme un avenir et une espérance» (Jer 29.11)
    Enfin, la 3ème et dernière paire:
  • e) esprit de connaissance de l’Eternel qui nous apprend que Dieu est essentiellement AMOUR et
  • f) esprit de crainte de l’Eternel qui jugera chacun selon ses œuvres. N’hésitons pas à répéter: les trois paires d’esprit étaient bien présentes et agissantes. Dans cette deuxième phase: renversement total de la situation: Paul jusque là muet, par ses conditions avant de quitter la prison, et le magistrat arrogant au début, est venu tremblant prier Paul de quitter non seulement la prison mais aussi la ville, loin, loin. La vengeance ne lui a pas frôlé l’esprit.

Par ailleurs, Paul a fait preuve de discernement à l’égard de la servante: il chasse l’esprit mauvais, et non pas la servante et l’esprit avec. Enfin, cet esprit de discernement, qui a guidé Paul, a eu des effets positifs inattendus: la délivrance de la servante d’abord, ensuite le salut du geôlier et de toute sa famille, et enfin, sans aucun doute, celui de tous les autres prisonniers, témoins de la puissance et de l’amour de Dieu. Cet amour de Dieu pour le pêcheur et son horreur du péché sont merveilleusement gravés dans sa déclaration: «Dieu prouve son amour pour nous en ce que nous étions pécheurs, Christ est mort pour nous» (Rom 5.8). 
Voilà où mène l’esprit de discernement.

B2.

Méditons enfin un autre cas d’ostracisme vaincu par l’esprit de discernement rapporté de façon concise et complète, en 5 versets seulement (Luc 23.39-42). Il s’agit de l’histoire des trois crucifiés du mont calvaire: notre Seigneur Jésus, entre deux brigands; tous les trois, objets d’un ostracisme radical, définitif, du moins d’après le calcul des hommes. Dieu en disposera autrement.

1° Commençons par notre Seigneur et Sauveur Jésus, le plus illustre de toutes les victimes innocentes d’ostracisme de l’histoire de l’humanité. Les instigateurs; les chefs de la synagogue (Pharisiens, Scribes, Anciens). Raisons: lutte d’influence, réaction à la prépondérance de Jésus. La signification profonde, réelle et biblique de cette injuste condamnation du Juste, mais qu’il a accepté: «il fallait que s’accomplît tout ce qui est écrit de moi dans la loi de Moïse, dans les prophètes et dans les psaumes» (Luc 24.44).

2° Le premier brigand; accablant celui qui est déjà accablé. Il répète à Jésus toutes les méchancetés qu’il a vues et entendues. Le sort qui lui est réservé est annoncé par la Bible: «Les hommes méchant et imposteurs avanceront toujours plus dans le mal, égarant les uns et égarés eux-mêmes» (Il Tim 3.13). Ce sera l’enfer pour l’ostracisé qui insulte et ostracisé un autre ostracisé.

3° Le deuxième brigand, apparemment dans la même situation que son compagnon d’infortune, aura pourtant un sort diamétralement opposé: le paradis. Pourquoi? Parce qu’il a reçu et appliqué l’esprit de discernement:

  • a) La sagesse lui a fait voir juste: «celui-ci n’a rien fait de mal»
  • b) le conseil judicieux lui a révélé que
  • c) la force n’est pas du côté de cette foule nombreuse, versatile, ingrate,vociférante, mais bien plutôt en cette homme tranquille qui, plus tard, pourra affirmer: «tout pouvoir m’a été donné dans le ciel et sur la terre» (Mat 28.18)
  • d) la connaissance de l’Eternel qui est essentiellement amour, l’a poussé à la repentance;
  • e) et la crainte de l’Eternel qui l’a fait reprendre le premier brigand: «ne crains-tu pas Dieu, toi qui subis la même condamnation?». Enfin,
  • f) son intelligence qui voit loin, l’a fait dire à sa manière sa confession de foi: «quand tu viendras dans ton royaume [Jésus est donc roi], souviens-toi de moi [Il est donc sauveur]». Car il est écrit: «Crois au Seigneur Jésus, et tu seras sauvé, toi et famille» (Actes 16.31). Il fut sauvé à la dernière minute. Pourquoi? Parce que ce deuxième brigand a eu connaissance de ces vérités concernant le Seigneur Jésus: cela lui avait été donné de Dieu. En effet, Dieu «qui éprouve le cœur et sonde les reins» (Jer 17.10), connaissait la disposition de cœur de ce brigand; aussi dans sa justice parfaite, il lui pardonne, car «Il fait grâce à qui II veut faire grâce, et miséricorde à qui II veut faire miséricorde» (Exode 33.19).

 

En résumé

Pour ce qui est de l’ostracisme:

  • a) «Vox populi: vox deï» n’est pas biblique. Car bien souvent les instigateurs d’ostracisme s’appuient sur le plus grand nombre (par vote ou mouvement de foule). Il est écrit: «tu ne suivras pas la multitude pour faire le mal et tu ne te mettras pas du côté du plus grand nombre pour fléchir la justice» (Exode 23.2). Quantité n’est donc pas nécessairement qualité. L'avis du plus grand nombre n’est donc pas fiable. Autrement dit, la démocratie n’a pas sa place... dans la Bible ni dans l'Eglise. D’ailleurs, la sagesse malgache n’est pas en reste: «Les insensés sont plus nombreux que les raisonnables». (Be ny adala noho ny hendry). “Seule, la Parole de Dieu est la verité”(Jean 17.17).
  • b) Ostracisme n’est pas chrétien, car aux antipodes de la promesse du Seigneur Jésus qui dit : «Je ne mettrais point dehors celui qui vient à moi» (Jean 6.37). 
    Si ostracisme n’est pas chrétien, et si ses appuis ne sont pas bibliques, de qui est-il donc? : de satan !!
  • c) Ostracisme d’un jour, enfer pour toujours, car l’ostracisme commence par une accusation (fondée ou pas), passe par un refus de pardonner, et aboutit à la condamnation. Or «Si vous ne pardonnez pas aux hommes, votre Père ne vous pardonnera pas non plus» (Mathieu 6.15). On sait où cela mène: à l'enfer !!

A l’opposé, pour ce qui est du discernement, Dieu donne l’esprit de discernement à celui qui le lui demande.

«Qui reçoit et garde l’esprit de discernement, Resplendira comme l’éclat du firmament».

En effet, recevoir, et garder l’esprit de discernement, c’est être intelligent : « ceux qui auront été intelligents resplendiront comme l’éclat du firmament, et ceux qui en auront amené plusieurs [quantité] à la justice [qualité] brilleront comme des étoiles pour toujours, à perpétuité» (Daniel 12.1-3).

En outre, l’esprit de discernement nous conseillera ce qui est primordial, capital, essentiel, d’un côté, et ce qui est accessoire, de l’autre.

Conclusion

Pour revenir au titre de ces réflexions sur «Discernement du Christ, vainqueur de l’ostracisme de satan», que conclure?

  • a) qui fait preuve d’ostracisme, montre qu'il est disciple de satan, car guidé par le tandem "égoïsme-jalousie", antipode de l'AMOUR.
  • b) qui se considère chrétien, c’est-à-dire disciple du Christ, demande à Dieu et met en œuvre l’esprit de discernement qui n’est autre que Jésus lui-même: «un rameau surgira du tronc d’Esaïe, un rejeton naîtra de ses racines» (Esaïe 11.1).

En somme, l’esprit de discernement est mis par Dieu à notre disposition pour mettre à nu les ruses de satan, qui dans l’ostracisme, font passer la quantité (multitude) pour la normalité. «Large est la porte, spacieux le chemin qui mène à la perdition, et il y en a beaucoup qui entrent par là» (Mathieu 7.13) Quel piège ! La quantité n'est pas nécessairement la qualité. Et oui !

C’est avec l’esprit de discernement que Dieu conseille et fait bien distinguer la place respective de la quantité et de la qualité : «faites de toutes les nations [quantité] des disciples [qualité]» (Mathieu 28.19). C'est par l'esprit de discernement que Dieu se fait connaître : Il est amour, “ne voulant qu'aucun périsse, mais que tous arrivent à la repentance” (2 Pierre 3.9).

En somme : que la Qualité soit en quantité illimitée.

Ostracisme d'un jour,
Enfer pour toujours
Si tu crois au "Juste Ostracisée"
Trois jours, par son Père, abandonnée,
Par Lui, Esprit de discernement,
Tu brilleras, étoile du firmament :
Par Lui plusieurs tu amèneras A Dieu : au ciel, Il te recevra.
Ce qui est important, essentiel :
“Que ton nom soit bien inscrit au ciel” (Dan 12.1-3, Luc 10.20b)

Pr. RABARIOELINA Lala